Publié dans Société

Eglise luthérienne malagasy à Strasbourg - Deux plaintes pour viol contre le chef de chœur

Publié le vendredi, 01 novembre 2024

Du rififi au sein de l'église luthérienne (FLM) malgache à Strasbourg. Là, deux jeunes femmes, également malgaches, portent plainte pour viol supposé contre le chef de chœur de ladite église de cette ville de l'Hexagone. Notons au passage que cette plainte a été formulée en 2021. Et actuellement, les deux victimes ont respectivement 22 et 32 ans. Ce qui convainc alors qu'à l'époque, l’une des plaignantes étaient encore mineures.

C'est là que le bât blesse car trois ans après que ces femmes ont intenté ce recours adressé au procureur de cette ville française, l'enquête sur l'affaire n'a guère avancé d'un iota, selon l'information. Et surtout, le chef de chœur en cause continuerait bel et bien d'officier encore, comme si de rien n'était. De fait, des membres du FLM malgache et l'église en elle-même de Strasbourg sont alors visés par cette même plainte des victimes. En cause, ces personnes auraient été bien avisées des faits, mais qu'elles auraient brillé seulement par leur inertie. Ce qui a poussé donc l'avocat des deux victimes de relancer actuellement la plainte, tout en frappant à la fois à la porte du procureur de Strasbourg et surtout des médias français. Car jusque-là, c'est toujours le silence radio total ! Interrogées sur l'évolution de l'affaire, aucune des sources strasbourgeoises semblent n'avoir aucun élément de réponse sur ces questions. De notre côté, nous avons demandé l'avis du pasteur par intérim de cette église FLM malgache implantée à Strasbourg. Il fut explicite : « Nous n'allons pas nous exprimer là-dessus. Tout simplement parce que l'affaire est déjà entre les mains du tribunal. C'est à ce dernier donc de trancher sur celle-ci et laissons le faire son travail,  car il n'appartient pas à l'église, encore moins nous, de la juger », déclare sans ambages le pasteur par intérim. Affaire à suivre.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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